9 conseils pour dire oui à la vie et à vous-même
Mireia Darder et Sílvia Díez
La vie n'est pas ce qui se passe dans notre esprit, mais ce qu'elle est. Pour vivre vraiment, il faut être courageux pour accepter ce qui se passe, ressentir ce qui nous anime, quitte à aller à contre-courant des normes sociales et des tabous.
Images de GettyNos circonstances peuvent varier à différents moments de la vie et il peut être difficile de les accepter. Dire oui sans jugement ni reproche à ce que la vie nous apporte nous permettra de nous adapter à nos nouveaux besoins. Ces 9 conseils vous aideront.
1. Regardez-vous sans jugement
La société nous amène à réfléchir et à juger tout ce que nous faisons et ce qui nous arrive, à le qualifier de bon ou de mauvais. Ces jugements sont des croyances limitantes qui nous amènent à répéter les mêmes modèles de comportement. Ils constituent un moyen de se connecter à l'essence authentique et à nos besoins.
Identifier les «devraient» que nous nous imposons est la première étape pour élargir notre vision de nous-mêmes.
Se débarrasser du bon / mauvais manichéisme permettra à ce que vous ressentez d'émerger sans luttes internes et facilitera la réponse adaptée à chaque situation, de dire «oui» sans jugement.
2. Donner la parole à la partie endommagée
Les blessures que nous allons subir dans nos vies nous amènent à développer des mécanismes de défense pour éviter la douleur. Dans l'enfance, ils nous ont aidés à survivre, mais plus tard, ils ont perpétué un mode de fonctionnement dépassé et limitant.
Pouvoir donner une voix à cette partie abîmée que nous essayons de cacher, la regarder avec amour et sans jugement, comme si nous étions un témoin impartial, nous aidera à sortir du conflit.
La méditation est un grand allié dans ce processus, car elle nous aide à construire un témoignage interne qui contemple la plaie avec compassion, ce qui est fondamental pour la guérison.
3. Acceptez la douleur sans déni
Quand quelque chose d'inattendu nous arrive, qui n'est pas agréable et qui nous frustre, il est normal qu'il y ait une période de déni, de douleur et de colère. Par conséquent, l'expression de tous ces sentiments est une phase qui facilite l'acceptation de ce qui s'est passé.
Tant que nous ne restons pas ancrés dans le rôle des victimes et obsédés par le pourquoi, depuis lors la douleur naturelle se terminera par une souffrance nourrie par nos pensées.
Comme dernière phase, il est nécessaire d'embrasser la tristesse pour l'acceptation, mais sans devenir accro à la souffrance. Il faut accepter la douleur et voir au-delà.
4. Améliorer les compétences
Nous vivons dans une société qui nous fait croire que «si vous voulez, vous pouvez» et que nous pouvons être ce que nous voulons être. Mais il s'agit d' accepter les qualités que nous avons et de développer celles qui nous rendent uniques, au lieu de s'efforcer d'atteindre des objectifs inaccessibles avec l'effort, ce qui est un gaspillage d'énergie et une source de souffrance.
Comment connaître ces qualités qui vous rendent unique? Ce sont ces choses qui sont plus faciles et plus naturelles pour vous.
5. Aller au-delà de soi
Prendre le temps de se connecter avec la nature peut nous aider à sentir que nous faisons partie de quelque chose qui va au-delà de nous-mêmes.
Cela nous aidera à nous sentir comme une seule pièce dans un plus grand puzzle.
On peut se sentir plus rassasié en remerciant leurs ancêtres pour le chemin qu'ils ont parcouru et nous ont amenés ici. Et ce que nous réalisons facilitera l'évolution de l'humanité. Cette façon de voir est contraire au culte de l'individualisme et plus libératrice.
6. Remerciez et apprenez
La culture judéo-chrétienne nous fait penser que le ciel se gagne avec l'effort et la souffrance. Le devoir est avant le plaisir. Ce type d'approche nous fait percevoir la réalité comme une lutte constante, qui nous stresse et nous épuise.
Aborder l'existence comme apprendre et rendre grâce pour les expériences peut ouvrir une nouvelle perspective plus ludique et guérissante de la vie qui nous permet de voir de nouveaux visages de nous-mêmes et simplement de respirer, de marcher et de vivre l'instant présent.
7. Confiance pour grandir
Pour grandir et nous développer, nous avons besoin de confiance en nous - mêmes et dans la vie, de croire que cela nous apportera ce dont nous avons besoin. Cette confiance peut se développer si nous abandonnons le contrôle.
La vérité est que nous ne pouvons jamais être sûrs de ce que l'avenir nous réserve et nous n'en avons qu'un ici et maintenant.
La peur et l'angoisse surgissent lorsque nous nous éloignons du présent et que nous voulons anticiper le futur. Face à une difficulté, vous pourriez vous demander: que puis-je en apprendre?
8. Renoncez à l'ego et au pouvoir
L'écrivain Gavor Maté assure que Bouddha et Jésus ont renoncé au pouvoir parce qu'ils jouissaient déjà de leur pouvoir interne et que cela leur suffisait. «Être», dire «oui» à la vie en majuscules, c'est aussi renoncer au pouvoir et transcender notre ego.
L'ego est cet ensemble de mécanismes et de défenses que nous construisons dans notre enfance pour survivre à notre environnement familial et les faire nous aimer. Le grand paradoxe est que moins vous êtes, plus vous êtes.
9. Il existe une infinité de moyens
Comme le disait le poète: "marcheur il n'y a pas de chemin, le chemin se fait en marchant". Les techniques et méthodes qui permettent d'atteindre l'amour inconditionnel de la vie et de soi-même sont différentes et aucune n'est meilleure qu'une autre car nous sommes confrontés à un voyage particulièrement personnel, dans lequel chacun doit trouver ce qui l'aide le plus. cultiver - et travailler - l'ouverture du cœur et l'acceptation. Les itinéraires pour y arriver peuvent être aussi variés que les gens.