Enfants et homéopathie: les 10 médicaments les plus courants

Dr Josep Sala

Les jeunes enfants bénéficient particulièrement de la médecine homéopathique, qui améliore leur capacité à retrouver leur équilibre par eux-mêmes.

L'efficacité et l'innocuité de l'homéopathie ont conduit de plus en plus de parents à la considérer comme le premier choix pour traiter leurs enfants. En raison de leurs caractéristiques pharmacologiques, les médicaments homéopathiques ne sont pas associés à des effets indésirables nocifs.

Au contraire, ils sont doux, ils stimulent la grande capacité d'auto-guérison de l'enfant et prennent en compte à la fois son apparence physique et mentale.

Chez l'enfant, l'homéopathie agit particulièrement rapidement, en particulier dans les maladies aiguës. Les coliques infantiles, l'inconfort dû à l'apparition de la première dent ou les troubles du sommeil dans les semaines suivant la naissance peuvent disparaître en peu de temps avec le médicament homéopathique approprié.

L'homéopathie améliore les troubles chroniques ou récurrents

La plus grande contribution de l'homéopathie à la santé des enfants est qu'elle prévient ou améliore les troubles chroniques ou récurrents. Les enfants qui se rendent aux services d'urgence sont fréquents car ils présentent cycliquement des otites, des bronchites ou des amygdalites qui nécessitent des antibiotiques ou des anti-inflammatoires pour rediriger la situation.

Lors d'épidémies successives, le traitement allopathique initial peut être insuffisant et l'enfant aura besoin de médicaments de plus en plus agressifs. D'autre part, le traitement homéopathique renforce la physiologie homéostatique de l'enfant et active la cascade de réactions naturelles que tout organisme présente à une agression.

Évitez les médicaments inutiles

Grâce au traitement homéopathique, les crises répétées sont plus douces et sont espacées dans le temps jusqu'à ce qu'elles disparaissent à de nombreuses reprises. On évite ainsi que ce petit organisme reçoive continuellement des médicaments inutiles ou agressifs.

L'enfant est traité, pas la maladie. Pour cette raison, deux enfants qui présentent le même diagnostic initial peuvent être traités avec des médicaments différents, puisque le médecin homéopathe décide en fonction de leurs caractéristiques individuelles.

Trouver la médecine constitutionnelle

Les caractéristiques de l'enfant correspondent à une médication constitutionnelle qui aidera à chaque altération, mais tout au long du processus cela peut changer, car la vie est dynamique et l'être s'adapte à son environnement en fonction de ses caractéristiques, mais aussi ce qui se passe autour de lui.

Il n'est pas conseillé aux parents de reproduire avec leur enfant un traitement qui a été efficace avec un autre enfant, se laissant guider par les conseils d'autres parents, ni d'assumer l'entière responsabilité du processus de santé de leurs enfants.

Décider du traitement approprié nécessite une connaissance approfondie et ardue de la médecine homéopathique classique. De plus, si on ne permet pas la supervision du processus par un professionnel de santé, un diagnostic qui nécessite un autre type d'intervention thérapeutique peut être masqué.

Ce qui arrive généralement, c'est qu'après avoir observé la résolution des symptômes aigus, les parents apprennent à donner à leur enfant les médicaments dont il a besoin à tout moment. Si l'évolution n'est pas comme prévu, ils contactent leur homéopathe qui leur prescrit un autre médicament en fonction des symptômes que l'enfant présente.

L'homéopathie stimule la guérison

Nous respecterons toujours les lois de la nature. Dans un cas de fièvre, par exemple, la fonction de l'homéopathie ne sera pas de l'abaisser rapidement comme elle le ferait avec un antipyrétique, mais de moduler le processus de manière physiologique et naturelle pour que ce soit le système d'auto-guérison de l'enfant qui résout finalement la situation.

Comment est-il pris?

Les médicaments se présentent sous différentes présentations (granules, globules, gouttes…) et dilutions (CH, K, LM…). Les indications et la posologie seront décrites par le médecin, mais face à une affection aiguë, de faibles dilutions (7 ou 9CH) sont généralement utilisées et doivent être prises fréquemment jusqu'à ce que la condition s'améliore.

En revanche, en médecine constitutionnelle, une ou plusieurs doses espacées d'au moins une semaine voire un mois sont généralement indiquées . Il est important que le granulé ou la solution entre en contact avec la muqueuse sublinguale, et que son apport soit séparé pendant au moins une demi-heure par rapport aux repas ou autres stimuli - infusions, brossage et rinçage des dents… - qui peuvent interférer avec le bien l'absorption du médicament.

Les recours constitutionnels les plus fréquents

Ce sont les recours constitutionnels les plus courants chez les enfants.

  1. Calcarea carbonica. Il a froid et sa tête transpire beaucoup. Très craintif. De grande taille, mais avec des tissus flasques.
  2. Soufre. Enfant très sociable et indépendant. Chaleureux. Peau malsaine (dermatoses prurigineuses).
  3. Lycopodium clavatum. Intransigeant et autoritaire malgré son jeune âge (en raison de sa grande insécurité).
  4. Nux vomica. Agité, irritable, très méticuleux. Grand sens de la justice, ne tolère pas enfreindre les règles.
  5. Pulsatilla. Très doux, attaché à sa mère, et pleurs faciles et doux. États contradictoires et alternés.
  6. Phosphurus. Affectueux, mince et avec de longs cils. Affections pharyngées ou pulmonaires récurrentes.
  7. Album Arsenicum. Très nerveux. Il déteste le désordre. Très froid et toujours fatigué mais ne peut pas être tranquille.
  8. Chamomilla. Très agité, avec une grande sensibilité à la douleur, pouvant avoir des accès de rage et des cris.
  9. Silicea. Timide et manque de confiance en soi, maigre et de constitution fragile. Malade lorsqu'il est exposé au froid.
  10. Baryta carbonica. Timide, court, montrant un retard dans tous les processus (grandir, parler, marcher …).

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