Trouble de la personnalité limite: 4 clés pour le gérer

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Anonim

Trouble de la personnalité limite: 4 clés pour le gérer

Rafael Narbona

Lignes directrices pour une approche globale et des alternatives aux médicaments

Obtenir un bon diagnostic, trouver le soutien psychothérapeutique approprié et suivre une routine qui nous donne calme et stabilité sont quelques-unes des étapes pour réussir à affronter la situation et commencer à se sentir mieux.

Qu'est-ce que le trouble de la personnalité limite (BPD)?

Le trouble de la personnalité limite (BPD) est souvent confondu avec le trouble bipolaire, mais il s'agit en fait de deux conditions différentes. Dans le trouble bipolaire, les cycles d'euphorie et de dépression se produisent souvent séparément. Ils durent des mois et se caractérisent par une humeur basse ou exaltée. En revanche, dans le trouble de la personnalité limite, l'humeur change quotidiennement, avec des pics d'euphorie et de dépression qui durent rarement plus de deux ou trois jours.

Tout dépend de l'interaction avec l'environnement. On peut parler d'hypersensibilité extrême. Tout petit événement déclenche le désespoir ou l'optimisme. De plus, cette façon de réagir s'accompagne d'une forte empathie. Seul un bon professionnel peut poser un bon diagnostic, ce qui est essentiel pour adopter une stratégie thérapeutique.

1. La psychothérapie, mieux que les drogues

Les psychiatres ont tendance à prescrire des psychotropes, mais tout indique que la psychothérapie est beaucoup plus efficace. Ce n'est pas une maladie à base biologique (du moins avérée), mais un trouble de la personnalité. Les psychotropes peuvent atténuer l'anxiété, mais ils créent rapidement une dépendance et deviennent un problème . Le trouble répond souvent mal aux médicaments. La personne affectée ne s'améliore pas et son désespoir grandit.

Il semble que la thérapie comportementale dialectique fonctionne assez bien , aidant à moduler les émotions. Développé par la psychologue Marsha Linehan, il vise à développer la tolérance à la frustration, à identifier et à organiser les émotions, à stimuler les compétences sociales, à gérer la colère et à améliorer l'estime de soi avec une perception équilibrée de soi. D'autres écoles thérapeutiques ne doivent pas être exclues. En définitive, l'essentiel est qu'un climat de compréhension et de respect mutuels se dégage entre le patient et le thérapeute.

2. Un environnement stable

Il est impossible de contrôler complètement l'environnement, mais évitez les conflits inutiles . Si les relations familiales sont source d'inconfort, établissez des limites et des lignes directrices pour apaiser les tensions. Si la communication ne fonctionne pas, vous éloigner temporairement est une option. Le dialogue résout parfois des problèmes, mais ce n'est pas toujours possible.

Vous devez éviter les relations toxiques. S'ils nous aiment vraiment, ils nous accepteront tels que nous sommes. Et si nous devons penser chaque phrase par peur du rejet, cela ne vaut pas la peine de poursuivre la relation.

3. Acceptez-vous

La première étape d'une bonne rééducation émotionnelle est d'apprendre à s'aimer et à se respecter . Les idées qui sapent l'estime de soi doivent être fermées. Dans les moments de découragement, il convient de se souvenir des qualités et des réalisations, relativisant les échecs.

Les échecs sont l'occasion de s'améliorer, car ils nous apprennent l'origine de nos erreurs.

Dans tous les cas, il y a toujours la possibilité de démarrer un nouveau chemin. Si un objectif n'est pas réaliste, il doit être remplacé par un autre.

4. Apprenez à vous détendre

L'exercice physique libère des endorphines, réduisant notamment les sentiments négatifs . Aide à contenir les réactions impulsives et nocives. Si vous ne pouvez pas aller à une salle de sport ou faire du sport, faire une promenade ou jardiner peut suffire. Il est important de se coucher à la même heure tous les jours et de créer des routines agréables. Écouter de la musique, lire, parler avec des amis ou tenir un journal permet de développer une vision plus objective des choses.

Les êtres humains sont imparfaits et leur comportement souvent décevant. Il est absurde de le nier, mais il n'est pas moins irrationnel d'ignorer que l'on déçoit aussi les autres. La maturité consiste à ne pas nourrir des attentes excessives ou enfantines. Dans toutes les relations, il y a des lumières et des ombres.